mercredi 3 juillet 2013

De Nice à Briançon

Samedi 29 : Journée repos à Nice, l'occasion de laver du linge, faire un peu de mécanique et visiter la ville. Aujourd'hui, Nice fête le tour de France, il y a des stands sur la promenade des Anglais. Nous déambulons dans les rues du Vieux Nice, place Massena, marché aux fleurs...








Nice : la plage des riches





Nice : la plage des pauvres

 Dimanche 30  : Sur la promenade des anglais, un contre la montre est organisé pour les cyclosportifs. Certaines rues sont bloquées mais nous parvenons à à remonter vers St Laurent du Var sans trop de problème. Bientôt, nous apercevons les premiers sommets enneigés des Alpes.Une piste cyclable longeant la Var nous conduit jusqu' à Plan de Var.Nous entrons dans le défilé du Chaudan. La route est découpée à flanc de falaise, en contrebas coule le Var.Un peu plus tard, nous entrons dans la vallée de La Tinée. Les roches deviennent rougeâtres et en bas, les eaux de la Tinée colorent de bleu le fond des gorges.





Le Var
La Tinée


 
Depuis Nice jusqu'à St Etienne de Tinée,c'est une longue montée, partis de 0, nous arrivons à 1140 mètres d'altitude.Sur la longueur, ça devient pénible, peu de villages traversés mais des cyclistes sympas qui nous encouragent Accueil sympa au camping municipal.


                                                       
Entrée du camping

St Etienne sur Tinée

Lundi 1 : C'est le grand jour, La Bonnette nous attend !!! La route s'élève rapidement, le paysage devient montagneux. Sur les versants, les cytises teintent de jaune la forêt de sapins. Nous sommes à flanc de versant, au lieu-dit Le Pra, un passage à 10% tiraille sur les jambes.Nous en profitons pour faire une pause, il reste 13 km de montée, il nous faut nous restaurer !! Nous regardons passer les cyclistes, ils ne sont pas à la fête non plus !!

                                                              




La montée de la Bonnette

Nous progressons sur un versant où la route serpente au milieu des prairies. Très belle montée ! Un passage un peu raide nous oblige à mettre pied à terre, nous marchons pendant quelques centaines de mètres. A 7 km du sommet, nouvelle pause, il faut manger ou nous n'arriverons pas au sommet. Nous recevons des encouragements de nombreux cyclistes, eux aussi peinent sur ces ventes ardues. Nous faisons notre petit bonhomme de chemin lentement mais sûrement. Devant nous, une cycliste pousse son vélo les chaussures à la main. Nous la passons. Nous arrivons au col de Restefond, 2656 m, mais ne faisons pas la boucle de la Bonnette. Il reste 1 km et 140 m de dénivelé. Je vous laisse calculer le pourcentage !!! De plus, le temps se gâte, nous avons tout juste le temps de nous vêtir qu'un orage de grésil s'abât sur le sommet. Il faut vite redescendre, il fait 11 degrés au sommet.

                                                                 
Le sommet du Restefond 2656 m

La Cime de la Bonnette en redescendant


Longue descente sur Jausiers, 25 km, autant que ce que l'on vient de monter. Nous nous restaurons, au premier snack du coin, il nous reste 15 km de faux plat montant, 2 à 3%, pour arriver à St Paul sur Ubaye. Bilan de la journée, très contents d'être arrivés au sommet de cegrand col sans trop d'encombres. La vérité du jour et de toute la traversée des Alpes : chaque coup de pédale nous rapproche du sommet !!! Une jolie petite auberge nous appelle, nous cédons à son charme. 

                                                             
Auberge du Chamois bleu

St Paul sur Ubaye

Mardi 2 : Il nous reste 9 km pour atteindre le sommet du col de Vars.Pas trop de circulation et une route qui serpente dans les prairies, nous traversons quelques hameaux. La route s'élève sévèrement nous obligeant à faire quelques centaines de mètres à pied. Il y a quelques raidillons qui cassent les jambes !! Enfin nous atteignons le sommet, 2109 m, sous les applaudissements d'un groupe de cyclos de Seine et Marne. Ils clôturent ce soir la traversée des Alpes.


                                        

Montée vers le col de Vars







Descente sur Guillestre, 20 km, puis route du col de l'Izoard. 30 km de montée. Nous quitons la parc national du Mercantour et entrons dans le parc national du Queyras. La route emprunte les gorges ou coule en contrebas la Guil avec ces eaux turquoise. Quelques kayakistes se font les bras dans les remous de la rivière. La route sélève continuellement, entre 2 et 3%. Avec nos destriés chargés, c'est un peu lassant. Péligrino, la monture de François mène le train. Nous prenons l'embranchement du col, il reste 14 km pour le sommet. Trois km plus tard nous arrivons à Arvieux, pause casse-croûte. Ce qui nous attend ne sera pas piqué des vers. 







Pause casse-crôute à Arvieux

Au départ d'Arvieux et jusqu'à la sortie de Brunissard, une très sévère pente, il y a bien du 11%, nous oblige à faire au moins un km à pied. Brunissard, il y a un gîte d'étape. La pente redoutable, le temps qui semble se gâter sur le sommet, nous allons voir s'il y a de la place pour deux "pauvres terriens en détresse". "Non, ce soir c'est fermé mais allez voir à côté chez Marius". "Désolée, on est complet". Bon, il faut y aller. Nous continuons, et entamons la montée dans les lacets. La pente semble un peu moins raide, nous remontons sur nos vélos et arrivons tant bien que mal jusqu'à la Casse Déserte. Pause photo, après une petite descente, au niveau de la stèle Coppi/Bobet il reste 2 km de montée. Nous les terminons à l'énergie et au mental sous les applaudissements de motards et de vacanciers impressionnés de nous voir au sommet avec une telle charge sur les vélos. Photo souvenir et nous descendons sur Briançon.


En montant vers le col, Brunissard au fond



La Casse Déserte

La stèle

Au sommet de l'Izoard


Arrivée à Briançon, direction l'office du tourisme. Il y a un camping et des gîtes d'étape. Après avoir téléphoné, nous optons pour le gite à La Vachette, à 4 km sur la route du Montgenèvre. Nous voilà partis, une petite montée de plus, et après Briançon, apercevons le pancarte d'un gîte. Nous prenons la direction, une petite route chaotique, toute en descente. 200 mètres avant le gîte, Rossinante crève !!! Nous arrivons à pied au gîte. "Bonjour, on a téléphoné". "A non, ce n'est pas ici". "Mais on est pas à La Vachette ?" "Non, c'est plus loin". Grand moment de désarroi !!! "Bon, on va charger la voiture, je vous amène". Un grand merci à ce propriétaire du gîte qui nous amène bien volontier chez son concurrant mais néanmoins ami. Après toutes ces péripéties, la journée se termine bien en sirotant un génépi offert par la restauratrice du coin !!!!


5 commentaires:

  1. Bonjour Noëlle, Bonjour François,
    Ah! ces Alpes. Bravo, pour la montée de tous ces cols. Quelle transition avec la mer, on rêvait de soleil, de baignade, de cigales, et d'un coup,vous nous offrez un tout autre univers!! Bonnes montées et aussi bonnes descentes pour les cols à venir.
    Gisèle Thierry

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  2. Bravo pour les efforts, pour les photos et les commentaires.
    C'est super et suscite de l'admiration.
    Bonne continuation et on continue a partager votre route.
    Grosses bises

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  3. Bonjour Noëlle
    Bravo à tous les deux pour ce périple.
    Bonne continuation et bon courage

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  4. a vous voir fringants et heureux , cela semble facile.
    Cela se saurait si tel etait le cas.
    tous nos encouragements pour la suite du voyage.

    alain

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  5. Salut les jeunes!! Je reprends le fil du périple !!
    C'est vraiment super ... ça donne envie de partir !!
    courage pour la suite !!

    Bye!
    Christophe.

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