Mercredi 14 : Concarneau se prépare à la fête des Filets Bleus, nous prenons la route direction Pont-Aven. A la sortie de Concarneau, nous avons une belle vue sur le château de Kériolet. Nous découvrons Pont-Aven, citée des peintres et des moulins à eau au bord de l'Aven. Village qui mérite le détour avec ses belles demeures fleuries, son port et ses fameuses galettes.
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| Le château de Kériolet |
Nous poursuivons direction Moëlan sur Mer qui d'ailleurs est bien éloigné de l'océan mais qui est très charmant. Nous y faisons la pause salade, bien copieuses et excellentes ! Direction Guidel et sa plage là nous retrouvons la côte et ses plages de sable fin. Les baigneurs sont de sorties, il y a longtemps que nous n'avions pas vu autant de monde sur et autour de la plage !
Nous terminons les dix derniers km sur une route qui s'éloigne de la côte et arrivons à l'entrée de Lorient par une piste cyclable. Tout va bien jusqu'au moment ou nous prenons une route interdite aux vélos et qui voilà, la police s'arrête à notre hauteur. "Vous n'avez pas vu que c'est interdit aux vélos ?", "Il n'y a pas d'autre route !! " "Bon, continuez mais soyez prudents ! " Finalement, ça existe des policiers sympas !
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| Le port de Lorient |
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| La sirène sur le port |
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| La mairie |
Jeudi 15 : ce matin le patronne de l'hôtel est furax. Quatre jeunes sont rentrés à quatre heures du matin, ont fait du bruit et des clients de l'hôtel se sont plaints. On les a bien entendus !! Nous nous dirigeons vers le port pour prendre le batobus qui va nous amener à Port-Louis. Nous évitons ainsi de prendre des routes à grande circulation où il n'y a rien à voir. Agréable traversée, il fait beau, le paysage est sympa. Port- louis et son fort, nous prenons les vélos, Rossinante et Pélégrino ont bien supporté la traversée !
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| Le fort |
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| Port Louis |
Nous arrivons à la Barre d'Etel, endroit où l'océan rentre dans les terres avec un fort courant suivant les marées. Dans le petit sémaphore, le gardien donne les indications aux navigateurs pour entrer ou sortir du port.
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| La Barre d'Etel |
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| Etel |
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| Le sémaphore |
Ensuite, nous poursuivons direction Plouharnel et Quiberon. Nous longeons la Côte Sauvage, ce n'est que régal pour nos yeux. L'océan nous gratifie de son bleu le plus intense, les vagues viennent mourir sur les rochers déchiquetés, tout cela dominé par une lande sauvage.
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| Petit port au début de la Côte Sauvage |
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| La Côte Sauvage |
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A l'entrée de Quiberon
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Quiberon, nous retrouvons la ville, l'agitation, la circulation. Direction la gare où nous embarquons dans le "tire bouchon" pour regagner Plouharnel. Nos montures apprécient bien ces liaisons marines ou ferroviaires !! Nous reprenons la route direction Carnac, la direction des Alignements. Nous découvrons ce spectacle de menhirs alignés, pour ma part, cela me laisse indifférente !!
Nous longeons la côte, beaucoup de monde, les voitures sont au pas, les plages sont emplies, la Bretagne du sud est totalement différente de celle du nord ! Trinitée sur Mer, ce sera notre ville repos pour ce soir.
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| La Trinitée sur Mer |
Vendredi 16 : Le ciel est couvert, il fait quelques gouttes. Nous partons direction Locmariaquer pour prendre le batobus qui nous amène à Port Navalo. Cela nous évite de faire tout le tour du Golfe du Morbihan.
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| Port Navalo |
Nous passons à St Gildas de Rhuys pour aller jusqu'à la pointe du Grand Mont. Le ciel est toujours chargé, nous privant des belles couleurs bleutées qui auraient embelli le point de vue.
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| La croix du Grand Mont |
Nous entrons dans les terres direction Sarzeau, il se met à pleuvoir finement. Nous traversons la campagne bretonne, le paysage est très différent de celui que l'on a apprécié hier. A Arzal, nous passons le barrage au dessus de l'estuaire de la Vilaine. Nous entrons en Pays de Loire. Les bateaux sont amarrés au port, d'autres attendent dans l'écluse afin de rentrer ou sortir.
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| Le barrage à Arzal |
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| La Vilaine |
Plus loin, nous arrivons sur les marais salant avec leur tas de sel. que le paludier à consencieusement empilé.
Nous retrouvons la côte à Quimiac, la plage de Lansevia et la longeons jusqu'à Piriac sur Mer. Nous nous présentons à un camping, qui affiche complet. Après discussion, il nous trouve une place sur l'emplacement déjà occupé par une caravane. Nous avons suffisamment de place pour passer une nuit, en plus ce sera gratuit. C'est sympa !
Samedi 17 : Cette nuit à 2h30, réveillée en sursaut. Notre hôte ne trouve rien de mieux que de ramener trois acolytes pour boire un dernier verre à sa caravane !
Nous partons jusqu'à la pointe du Castelli, l'océan est calme.
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| Le Port de Piriac |
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| Une ruelle |
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| La Pointe du Castelli |
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| Vaut mieux ne pas être là quand ça souffle !! |
Nous poursuivons vers La Turballe puis arrivons à Pen-Born, petit hameau où les voitures n'ont pas accès. De là, nous embarquons jusqu'au Croisic. Nous faisons le tour jusqu'à la pointe du Croisic et profitons de cette côte sauvage, déchiquetée et rocailleuse jusqu'à Le Pouliguen.
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| Le Croisic |
La Baule, Le Pornichet, la côte se radoucit et devient sable fin où les vacanciers goûtent aux joies de la baignade, c'est la côte d'Amour.
Nous arrivons à St Nazaire et prenons la direction du pont. Le voilà qui se profile au loin. Monstre de béton et d'acier enjambant la Loire comme s'il était si facile de dompter ses eaux parfois impétueuses !! Nous voilà au pied, il faut monter. Bande cyclable matérialisées par une ligne blanche sur le sol, rafales de vent, c'est un peu stressant. Enfin, nous quittons cette route trop fréquentée et prenons la direction de St Brévin les Pins.
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| Mémorial à St Nazaire |
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| Le pont |
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| L'estuaire de la Loire |
Tantôt nous longeons la côte, tantôt nous la quittons au gré de la véloroute. Beaucoup de monde, piétons, cyclistes, il faut rester concentrés. Nous arrivons à la Pointe St Gildas et profitons de la vue sur toute cette côte de Jade. Endroit sauvage, côte rocailleuse, herbes séchées et blockhaus pour dernier rempart. L'endroit est calme et reposant, nous décidons de chercher un camping et de terminer l'étape d'aujourd'hui à Préfailles.
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| La Pointe St Gildas |
Dimanche 18 : Ce matin, nous avons juste le temps de plier la tente avant que le crachin arrive. Heureusement, vu la poussière qu'il y a sur le terrain, nous aurions été dans drôle d'état. Il nous faut mettre l'impair avant de prendre la route. Nous partons direction Pornic mais laissons la route côtière, tout est bouché. Nous avons en alternance pluie ou crachin, crachin ou pluie accompagnée de vent. Arrivés à Pornic, nous allons à l'office du tourisme se renseigner s'il y a possibilité de se loger. Tout est complet !! C'est dommage, la ville est sympa, on aurait bien aimé la visiter. Nous réservons un hôtel à Beauvoir sur Mer, à trente km de Pornic. De là, si demain il fait beau, nous pourrons prendre le passage du Gois pour aller sur l'île de Noirmoutier. Nous reprenons la route, longeons la côte pour éviter les départementales trop fréquentées. Sur la plage, les cabanes de pêcheurs sont alignées face au large. Les carrelets attendent d'être plongés dans l'océan afin de ramener du poisson.
Nous arrivons dans la zone des marais, le paysage n'est que canaux, pâturages et de temps à autre, quelques troupeaux de vaches. Rien ne dépasse et le vent s'en donne à coeur joie. Si seulement on pouvait l'avoir dans le dos !! Enfin, nous arrivons à Beauvoir, trempés ! L'hôtel n'est pas très luxueux, le patron non plus mais au moins, nous serons à l'abri ! Vu la météo, je n'ai pas sorti l'appareil photo.
Lundi 19 : Ce matin, il fait beau. L'hôtelier n'a pas changé son pantalon, pourtant ce ne serait pas du luxe et son pull est tellement élimé qu'il a un trou au niveau du coude !! Nous prenons la route des marais, direction de Noirmoutier par le passage du Gois. Avant d'y arriver, nous allons jusqu'au Port du Bec. C'est marée basse, les bateaux reposent sur le sable vaseux, l'océan à déserté la côte laissant une plage esseulée.
Nous arrivons au passage du Gois, les habitués et les autres,on investit les lieux. Des centaines de personnes, chaussées de bottes, armées de seaux et pelles pêchent le coquillage sur les étendues sableuses laissées accessibles par l'océan.
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| La route submersible du passage du Gois |
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| Un poste de secours pour les étourdis |
Nous arrivons à la pointe de la Fausseau dessus de laquelle le pont de Noirmoutier a élu domicile. Au loin,nous apercevons l'île d'Yeu. Nous traversons le pontet récupérons la piste cyclable jusqu'à St Marie des Monts.
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| La Pointe de la Fausse |
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| Au loin Noimoutier |
Nous poursuivons jusqu'à St Jean de Monts, vaste plage, station balnéaire, une barre de batiments de l'autre côté de la route, face à l'océan, du monde ça ressemble à une usine à touristes.
Plus loin, Sion et les Cinq Pineaux, la côte devient plus rocailleuse, plus hostile comme au Trou du Diable. Elle a repris ses droits, c'est la patronne des lieux, l'océan n'a d'autre choix que de s'écraser sur des roches agressives.
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| Les Cinq Pineaux |
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| Le Trou du Diable |
Nous traversons les Salins, paysage de canaux, jardins et marais salés. Nous voici à l'entrée des Sables d'Olonne. Direction le port, nous restons sur place de façon à profiter de la ville et longer l'entrée du port, cette grande avenue qui est le théatre de si belles arrivées en solitaire.
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| En arrivant sur St Gilles Croix de Vie |
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| Port de plaisance aux Sables d'Olonne |
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| Le Prieuré |
Mardi 20 : nous quittons les Sables d'Olonne sous un beau soleil. Nous longeons la côte, le sable semble être passé au tamis. Magnifique station balnéaire. Nous prenons la route de la corniche, déjà de bon matin, il y a du monde sur les sentiers pédestres et la piste cyclable.
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| Anse de Cayola |
A St Vincent sur Jard nous faisons une petite halte à la maison musée de G. Clémenceau. Petite maison modeste en bord de mer perdue au milieu d'un superbe jardin réalisé avec l'aide de son ami le peintre Monnet.
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| Depuis la fenêtre |
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| Le buste dans le jardin |
Nous traversons la forêt de Longeville sur Mer et arrivons au pharede la Pointe du Chiquet à La Tranche sur Mer. Vue sur l'île de Ré et le pont qui la relie au continent. Nous traversons La Tranche, grosse station balnéaire, beaucoup de trafic. Le village s'étend sur plusieurs km, enfin nousen voyons la fin !! L'Aiguillon sur Mer, nous nous arrêtons à un bar pour manger nos sandwichs. En discutant avec un client, il nous être installé à Pau depuis dix ans et avoir été pompier bénévole à Soumoulou. Il n'y a que les montagnes qui ne se rencontrent pas !! Nous quittons la côte pour faire le tour des Marais Fou. Nous sommes dans la campagne vendéenne, les céréales sont récoltées, la paille rentrée, le maïs s'épanouit, le tournesol roussit, l'été est consonné plus qu'à demi. Il fait chaud, 31 degrés, le vent nous rafraîchit et nous freine à la fois.
A Esnandes nous retrouvonsla côte. Un peu plus loin, une piste cyclable, par endroit dévastée par la tempête Xyntia, longe l'océan au plus près de la falaise. Nous sommes au milieu des producteurs des moules et des huîtres. En contrebas, plage de galets, cabanes de pêcheurs, calme et sérénité avant d'arriver à La Rochelle. Nous débouchons au petit port de L'Houmeau, vue imprenable sur le pont de l'île de Ré.
Aujourd'hui, j'ai passé le cap des 5000 km. Belle balade autour de la France, des images plein la tête. Que de bons souvenirs même s'il y a eu de la pluie, du vent, de la chaleur, des difficultés. Un seul petit bémol, la perte de mon appareil photo, un seul regret, n'avoir pas pu faire toute la côte bretonne. Mais promis, j'y reviendrais. Souvent je me disais, tout en pédalant, tu te rends compte, tu es arrivée jusqu'ici avec Rossinante !! Juste avec tes jambes !! Je ne réalise pas mais ça me plait.
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| Le port de L'Houmeau |
Nous arrivons à La Rochelle, ce soir nous sommes logés chez Cyril, le neveu de François.
