lundi 5 août 2013

De Lille à Cherbourg

Dimanche 28 : Au réveil, je fais connaissance avec ma collègue de chambre. C'est une hollandaise, Marieke. Elle aussi fait un périple à vélo, elle fait entre 60 et 30 km par jour.A voir son sac de voyage, jamais je n'aurais pensé qu'elle était arrivée en vélo ! Après le petit déjeuner, je récupère mon vélo et je tombe sur celui de Marieke. Mais c'est pas vrai, un vélo pliant avec des petites roues et une planche en bois vissée à l'arrière pour porte bagage !! ça ne m'étonne plus qu'elle ne fasse pas plus de km par jour. Eh même, je lui tire mon chapeau ! Bien agréable rencontre, une fille pleine de vie et rigolote.

Je trouve facilement ma route grâce au plan de ville récupéré à l"office du tourisme. Ils devraient distribuer des plans aux entrées de ville ! Un petit détail m'interpelle, le pneu arrière fait des sursauts. je regarde, le pneu est abîmé, au bord de la jante, il y a comme un début de déchirure, sur trois ou quatre centimètres, et un renflement au dessus. J'espère que je vais pouvoir finir l'étape !! Si le pneu éclate, pousser le vélo avec le poids des bagages, c'est bon pour abîmer la jante.
J'arrive à Armentières, la mairie et son beffroi sont imposants. Toujours ces façades de maisons en briquettes rouges. Bailleul, c'est beau, je traverse la plaine, il y a du vent les maïs sont penchés.

J'arrive à Cassel, pour aller au centre ville, 1,5 km de pavés. Je comprends mieux pourquoi dans le Paris-Roubaix, on parle d'enfer du Nord. Rossinante n'apprécie pas du tout, les bagages secouent dans tous les sens. On croirait à une séance de marteau piqueur !! Et le pneu, va-t-il tenir le coup ? Au sommet du village, belle vue sur toute le plaine et un moulin du XVI siècle. Descente et re-pavés. Il faut y aller doucement de crainte de mettre à terre tout le chargement.

Après Cassel, direction Bergues, "Bienvenue chez les Ch'ti". Joli petit village fortifié, sa place, son beffroi, son abbaye mais pas de baraque à frites !! D'ailleurs, je pensais en voir dans tous les coins de rues mais depuis que je suis dans le Nord, rien ! Nous aurait-on menti ? Heureusement que je ne comptais pas sur ça pour me restaurer.

Je pars directement vers Dunkerque. Mon responsable logistique m'informe qu'il y a un GO Sport à Dunkerque qu'il est ouvert et qu'il y a des pneus pour mon vélo. C'est dimanche, ce n'est pas dans mes mœurs mais cas de force majeure, je file au magasin. Après la réparation et une bonne douche, je file voir la mer du Nord. Sans cet incident j'avais prévu de la voir à Bray-Dunes. J'aurais préféré la découvrir là bas, voir le point de départ de la méridienne verte qui traverse la France jusqu'à Py près de Perpignan. Ce tracé qui le 14 juillet 2000 fut le théâtre d'un gigantesque pique-nique.
Ça y est, je suis sur la côte d'Opale des Flandres ! L traversée du "Grand Nord" est terminée, pas de problème majeur, pas de rencontre avec le grand ours blanc, même pas un sanglier !   

Lundi 29 : Rossinante va bien, le changement de pneu lui a été bénéfique. Je sors de Dunkerque et arrive tant bien que mal à éviter les voies rapides et les autoroutes. Pas très intéressant, des traversées de villes, de la circulation. J'arrive à Gravelines, belle petite ville avec sa citadelle et son port.

De là, je récupère une petite route dans la campagne qui me mènera jusqu'à Calais. C'est plat par contre, il y a du vent de face. Calais, magnifique place de la mairie avec son beffroi et ses bourgeois ! Juste en face, une friterie, il est midi, je mange. Si hier je n'ai pas vu de baraque à frites, aujourd'hui, je n'ai que l'embarras du choix. Je continue en direction de la plage, je la longe, le vent redouble de force. On dirait que le mistral à pris ses quartiers d'été dans le Nord. Sur la plage, plein de petits cabanons ça ne m'étonne pas, avec ce vent, il ne doit pas faire bon rester sur le sable !

A la sortie de Calais, je prends la direction Sangate, qui il y a quelques mois à fait la une des journaux, et les caps de Blancs Nez et Gris Nez. Le paysage est sauvage, des étendues de céréales, des pâturages et quelques troupeaux de vaches ou de moutons, tout cela sur fond de mer avec les ferrys qui se croisent au loin. Ça permet d'oublier un peu le vent et la route qui s"élève de peur de plonger dans la mer ! Cap Blanc, la vue est magnifique, de là haut, on domine la campagne environnante. Calais d'un côté et cap Gris Nez de l'autre. Juste entre les deux caps, blotti au bord de la plage, un petit village.   

Toujours autant de vent et je dois maintenir Rossinante afin qu'elle ne fasse pas d'écarts. Parfois quelques automobilistes pressés nous klaxonnent, je voudrais les y voir à notre place !   nous longeons les dunes de la Slack, presque on se croirait dans les Landes. Pas encore, un peu de patience ! Wisemer, d'un côté de la route, son golf, et de l'autre côté les vaches ruminent en regardant la mer. Puis au sommet d'une côte, j'aperçois Boulogne sur Mer. Bien que j'avais prévu une étape un peu plus longue, ce soir ce sera la ville repos. Je n'avais pas prévu autant de vent. Je me sens lessivé ou plutôt ventée, même mes bras son courbaturés ! Demain sera un autre jour.

Mardi 30 : Ce matin c'est gris et il y a du vent. Je mets l'impair à portée aujourd'hui, je vais avoir de la pluie. Je roule direction Le Portel, ça grimpe pour sortir de Boulognes. La route est agréable, traversée de petits villages, bandes cyclables à l'abri des automobilistes pressés. De temps à autres, des blockhaus faisant face à la mer. Depuis hier, je suis sur la route de la Seconde Guerre Mondiale. Musées, cimetières et vestiges de blockhaus.
Le ciel se charge de plus en plus et ce qui devait arriver arriva, il pleut. Le vent me plaque la pluie en plein visage. J'arrive au Touquet Paris Plage, traverse le centre ville pour arriver au bord de la plage. Il pleut et il vente tellement que je repars sans tarder. Un employé municipal à qui je demande ma route me dit "mais abritez vous". Eh oui, jusqu'à quand ? Je lutte contre les éléments ! Comme c'est bien dit ! Direction Berck, j'arrive bord de la plage. La faim se fait sentir, je suis trempée, une crêperie, je n'hésite pas longtemps ! Le patron est très sympa, je prends mon temps, nous discutons de mon périple, de tout et de rien. J'hésite, dois-je reprendre la route ? il pleut toujours ! La pluie semble faiblir, il est 14 h, je repars. Le patron " bonne route, ce fût un honneur de vous recevoir dans mon établissement". Je le remercie pour son accueil, c'est vraiment trop sympa.
Je suis requinquée, prête à braver toutes les intempéries. Je longe la plage jusqu'au bout et au loin, aperçois les phoques. Il y en autait une soixantaine dans la baie. Je prends la direction de Rue, préférant prendre la route plus à l'intérieur qui je l'espère sera moins ventée que celle du littoral. Comme dirait une dame bien connue, la platitude de la route est rendue difficile par la ventitude naturelle. Faut bien se remonter le moral !! Rue, petit village avec son beffroi du XVIe siècle mais pas envie de le visiter, je dégouline de partout. Enfin, j'arrive à Le Crotoy dans la baie de Somme. Ce sera la fin de l'étape pour ce soir. Je cherche un hôtel, le premier ne re-ouvre qu'à 18h30 et il est 16h30 ! Je ne vais pas attendre deux heures en plein vent et sous la pluie ! Une chambre d'hôte, idem ! Je vais plus loin, celui-là est ouvert, il reste une chambre, elle sera pour moi ! Vite une bonne douche et des vêtements secs, demain il devrait faire beau ! Je l'espère.
Le Crotoy, joli petit village à l'une des extrémités de la baie de Somme, vieilles batisses normandes, petit port beaucoup de charme.

Mercredi 31 : Ce matin, il ne pleut pas mais le ciel est encore chargé et il y a du vent. Je prends la direction de St Valéry sur Somme. La route fait le tour de la baie mais je ne vois que paturages et cultures. Le temps semble se mettre au beau ! Cayeux sur Mer puis Ault sur Mer, je longe les marécages mais de vue sur la mer. il tombe une petite pluie fine, j'espère que je ne vais pas avoir la même journée qu'hier. Tout au fond, il me semble apercevoir des falaises, mais c'est brumeux. Ault sur Mer, elles sont bien là, d'un côté la plage, de l'autre la falaise ! Magnifique spectacle Je suis sur la côte d'Albâtre, baptisée ainsi par rapport à la blancheur des falaises de craie. A partir de là, ce ne sera que descentes bord de la plage et remontées au sommet de la falaise. Le soleil est de retour, le décor vaut bien que l'on se décarcasse pour l'apprécier ! Mers les Bains et Le Tréport, les deux villes sont face à face, chacune au pied de sa falaise, ça sent l'authenticité, la ville repliée sur elle-même, parée à affronter la Manche et la rusticité de cette falaise de craie. Plus loin, il en sera de même pour Dieppe. Je découvre cette côte Normande et je suis séduite par cette vérité. Ici, les bâtisses ne datent pas d'aujourd'hui, elles font face au littoral et semblent même le défier à l'image des falaises environnantes.
Sur les plateaux, ce ne sont que cultures de céréales et pâturages pour le bétail. Je plante ma tente dans le charmant petit camping "Le Mesnil" à Sautteville sur Mer. Derrière le grillage, les vaches paissent paisiblement.

Jeudi 1 : Ce matin le ciel est bleu, à 9h il fait déjà 25° La journée va être chaude ! Je retrouve le plateau avec ses étendues de céréales et de lin avec la Manche en arrière plan. La Normandie est le premier producteur européen de lin. St Valéry en Caux, joli village avec avec sa plage, son port. Je traverse plusieurs petits villages mais il faut se les gagner ! Tous en bord de plage, mais après, il faut remonter au sommet de la falaise pour atteindre le plateau venté ! Je descends sur Petites Dalles, village enfouis dans la verdure. A Grandes Dalles, un cycliste me double avec un drôle de vélo.C'est un italien sur un vélo anglais ! Nous ferons un bout de route ensemble jusqu'à Fécamp. Lui aussi fait un périple, sur un vélo pliant, il a des sacs devant et derrière, des petites roues, un seul gros plateau et une seule couronne à l'arrière. Tout se passe dans le moyeu, c'est un genre de mécanisme rohloff.
Fécamp, je m'arrête au sommet de la côte et dit au revoir à mon compagnon de route. Il est 13h, je mange avant de continuer ma route. Il faut être d'attaque, avec cette chaleur, ces côtes, pour finir les km restants. Descente sur Fécamp, je traverse la ville et remonte sur Yport. Toutes ces montées commencent à peser dans mes jambes ! Etretat se rapproche mais je n'en vois pas le bout, le chrono annonce 37° ! ça dégouline ! Enfin, Etretat ! Je descends direction la plage et devant moi, la photo du livre de géographie du primaire ! Elles sont là, les falaises d'Etretat ! Trop beau ! Trop contente ! Aujourd'hui, je n'irai pas plus loin, je veux profiter de ce spectacle, prendre le temps d'apprécier le travail de la nature, prendre de belles photos !!

Vendredi 2 : Je quitte Etretat en espérant bien y retourner un jour. Je roule bien jusqu'à Le Havre. A l'entrée je vois une borne pour refaire la pression des pneus de vélos. Un cycliste est déjà là, il se propose de m'aider. Je lui demande la direction du Pont de Normandie, il me mène jusqu'à l'entrée du port. Il me faut traverser tout le port au milieu des silos, des containers et des poids lourds sur une quinzaine de km !! Pas très intéressant ! La route me paraît très longue ! Enfin, je vois la direction du pont mais c'est encore loin. Je me rends compte quelques km plus loin que j'arrive sur l'entrée de l'autoroute. Que faire, je me suis trompée !! Un gars s'apprête à monter dans son véhicule, je l'interpelle. "Ouh là, ce n'est pas par ici, il faut repartir d'où vous venez, ça fait un gros détour !"  Il a un utilitaire. "Vous ne pourriez pas m'amener  ?" "Venez, on va charger le vélo". Super ! Il le met tant bien que mal au milieu des caisses à outils, c'est parti. "Je vais vous remettre sur la route  ensuite, ce sera tout droit". C'est super, aucun intérêt à faire cette route en vélo. "Voilà, je vous laisse là, voyez, on voit le pont". Je le remercie, j'ai beaucoup de chance. Je récupère le vélo, remets les sacoches. Non, c'est pas vrai !!!! Mon appareil à photos ! Il a dû tomber dans la camionnette !! Il est déjà loin ! Le ciel me tombe sur la tête ! Toutes ces photos, celles d'hier, Etretat, ses falaises ! Je suis déconfite. C'est un coup dur ! Je me raisonne, il y a plus grave. A Lille, à l'auberge de jeunesse, un couple c'est fait voler les papiers, la carte bancaire et l'argent. La, les vacances sont finies ! Je me rappelle que je les avais sauvegardées jusqu'à Lille, c'est mieux que rien. Je repars, il n'y a plus rien à faire.
J'arrive au pied du pont, longue montée et belle descente. je prends tout juste le temps de regarder l'estuaire de la Seine. J'arrive à Honfleur mais la contrariété l'emporte, je ne cherche même pas à faire le tour du petit port, c'est dommage, cette ville mérite que l'on s'y arrête. Je veux partir le plus loin possible du Havre.
A la sortie de Honfleur, la route s'élève dans la forêt. Le décor change, prairies et espaces boisés. Je prends du littoral mais ne vois pas la mer. Trouville et de l'autre côté du pont, Deauville. Je longe la côte, c'est marée basse, la plage est immense. En front de mer, grosses bâtisses normandes. Je prends la direction de Cabourg, il y a encore des vallons à passer ! Heureusement, il fait moins chaud qu'hier, 29°.
Cabourg, office du tourisme, on m'indique un camping qui accepte les tentes. Les autres sont des campings résidentiels, mobile-homes et bungalows. Bientôt, il n'y aura plus de camping pour les campeurs !!! C'est un comble ! Camping "La Pommeraie", c'est complet mais il reste un petit emplacement pour un tente. Ouf !! Tout près de là, il y a un Carrefour. J'y vais, rayon appareils photos. Je trouve le même que le mien, la gamme au-dessus. Je l'achète. Demain, je pourrais mettre de belles images dans la boîte. La journée se termine un peu mieux, j'ai l'appareil mais je regrette toutes les photos perdues depuis Lille. C'est pour cela que ces derniers jours, il n'y a pas de photos sur le blog.

Samedi 3 : Il me faut rentrer dans les terres pour traverser l'Orne par le pont Pégasus, qui à l'aube du débarquement fût pris d'assaut par un commando Alliés. Au pied du pont, un char qui a participé au débarquement. Je suis sur le route des plages du débarquement. Je longe l'Orne par une piste cyclable et arrive à Ouistreham.

L'Orne


Ouistreham


Je suis le littoral, je suis tout au bord de la plage jusqu'à Luc sur Mer. J'arrive à Courseulles où trône la croix de Lorraine. Depuis le départ, j'ai le vent de face. La route devient de plus en plus vallonnée, je me rapproche de Annelles. Dans la montée je récupère un couple de jeunes qui s'en vont en Angleterre. Il sont partis de Lyon. Il ont un tandem semi couché. Ça ne dois pas être évident, dans les montées, ça guidonne. Je m'arrête sur les hauteurs d'Annelles beau point de vue, avant de redescendre sur Arromanches les Bains. Musée militaire, pont ayant servi pour le débarquement des Alliés.


Du côté de Luc/Mer


Bâtisses normandes en bord de plage

Courseulles


Le tandem semi couché

Sur les hauteurs d'Annelles en bas, Arromanches les Bains



De là, je prends la direction de Omaha Beach, formée par les plages des villages de Colleville, St Laurent et Vierville. Je visite le cimetière américain, c'est très émouvant, en bas, une vaste plage désertique. Je continue pour rejoindre la pointe du Hoc, endroit où les Alliés ont escaladé les falaises. Toute cette route est chargée d'histoire, partout fleurissent les monuments, les musées, partout des drapeaux français et américains mais aussi, britanniques et canadiens. Dans les villages, les maisons sont en pierres gris pales, cela donne une atmosphère particulière, on dirait que le temps s'y est arrêté comme pour se souvenir des journées de grandes batailles.


Élément d'un pont flottant à Arromanches

Église bombardée puis reconstruite

Omaha Beach


Une toute petite partie du cimetière américain

Mémorial au cimetière


Les falaises à la pointe du Hoc



J'arrive à Grandcamp Maisy, ce sera ma destination finale pour ce soir.

Statue de la Paix à Grandcamp Maisy

Le port


Dimanche 4 : Je prends la direction d'Isigny sur Mer, le pays du beurre, et rentre dans le parc régional du Cotentin et du Bessin. A Carentan, je remonte vers Ste Marie du Mont et arrive à Utah Beach. Mémorial et musée en l'honneur des combattants de la seconde guerre mondiale. Toute la route y menant est jalonnée des bornes où on peut lire "Voie de la Liberté". Je retrouve les deux jeunes lyonnais, nous bavardons un moment, ils ont pris un an sabbatique ! Bravo !


Monument au sommet de la côte de Ste Marie du Mont



Borne km 0 à Utah Beach

Utah Beach



Je longe les dunes recouvertes d'herbes séchées jusqu'au Mont Leclerc. Sur la route, plusieurs inscriptions aux noms des soldats tombés sur les plages normandes.



Char de la division Leclerc

En l'honneur du Général Leclerc



Direction Quinéville, il fait beau, toujours un peu de vent. A hauteur de Ravenoville, un cycliste vient à ma hauteur et m'aborde. Mais qui voilà ? C'est François et Pélégrino ! Ils sont arrivés hier soir à Cherbourg et ont pris la route ce matin pour nous rejoindre. Rossinante est toute guillerette et Pélégrino aussi !! Nous remontons vers St Vaast la Hougue avec son port et ses parcs à huîtres.


La pointe de St Vaast



Petite église sur la route de St Vaast

Le parc à huîtres

Arrivés à Réville, la route est barrée, il y a une manche du championnat de France de voiture à pédales ! Pour le moins insolite ! Plus tard, nous sommes doublés par une vingtaine de personnes grimées et costumées sur des solex. Bizarre !














Barfleur, joli petit port, les bateaux, couchés dans la vase, attendent paisiblement que la mer veuille bien les en délivrer. Belle vue sur la pointe de Barfleur.


Sur la route de Barfleur
Le port de Barfleur





Nous continuons à longer la côte, la route rentre quelque peu dans les terres. Cap Lévi, son port, son fort, nous ferons un détour pour y arriver et apercevoir en face la rade de Cherbourg-Octeville. Plus loin, l'anse du Brick avec sa petite plage bien abritée entre les rochers. Encore quelques km et nous voilà rendus à Cherbourg.

Vue sur le sémaphore depuis le fort Lévi

Fort Lévi

Le port

L'anse du Brick


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