mercredi 4 février 2015

Vivre ses rêves plutôt que rêver sa vie



Après le Mont Saint Michel, me voici partie pour une nouvelle aventure, le Tour de la France à vélo. Pas d'exploit sportif, tout simplement le désir de découvrir la France au rythme des coups de pédales. Pour cela, j'ai vu large, trois mois de congés pour avoir le luxe de ne pas avoir de contraintes sinon le paramètre indomptable qu'est la météo.
Vivre sans avoir à se dire ce soir je dois arriver là ou là, avoir la liberté de continuer ou de m'arrêter si cela me chante, avoir le sentiment de maitriser son temps, d'être libre !!!

jeudi 12 septembre 2013

C'est fini

Quelques chiffres :

Distance : 5805 km
Temps passé sur le vélo : 365
Moyenne : 16 km/h
Etapes : 66
Dénivelé : 46838 m

Une très belle aventure qui c'est superbement déroulée que ce soit côté mécanique, météorologique ou physique. Rossinante a été une merveilleuse compagne. Pour cette aventure, j'avais prévu de partir toute seule. Les hasards de la vie on fait que François m'a accompagné à deux reprises. J'ai aimé être toute seule et j'ai aimé être accompagnée. Nous avons parcourus ensemble 3000 km. Je l'en félicite c'est la première fois qu'il faisait ce genre d'excercice. Seule, je pense que j'aurais mené à bien ce périple mais François a été un plus, un vrai soutien de près comme de loin.

La France est belle !! Toujours elle vous donne envie de continuer plus loin pour contempler les paysages, voir ce qu'il y a après le virage. Il me reste toute une flopée d'images qui se bousculent dans ma tête et que j'espère garder longtemps. Plus qu'une seule envie, repartir !!

Merci à tous pour vos encouragements que ce soit par téléphone, par sms ou par commentaires sur le blog. C'était important de savoir que mon périple était suivi, que vous vous intéressiez à ce que je faissais. Ainsi, je n'étais jamais seule.

" La vie est un bien perdu pour celui qui ne l'a pas vécu comme il l'aurait voulu."
Mihai Eminescu

lundi 2 septembre 2013

De La Rochelle à Soumoulou

Jeudi 22 :  Nous prenons la direction du port des Minimes et longeons la côte. A Angoulins, nous allons jusqu'à la Pointe du Chay avec ses cabanes de pêcheurs. Ensuite, la route côtoie l'océan jusqu'à Chatelaillon-Plage et son port. La côte s'éveille doucement, les employés municipaux tamisent le sable, les touristes font leur footing et les locaux regardent impassibles tout ce petit monde s'agiter.

La Pointe du Chay


Le port à Chatelaillon
Direction Rochefort par la voie verte, nous sommes tout près de la nationale à quatre voies mais bien à l'abri du trafic. Rochefort, ville intéressante et qui mériterait que l'on s'y arrête plus longtemps. Nous faisons une halte à la Corderie Royale où est installé l'office du tourisme et surtout, le chantier de reconstruction de l'Hermione. Une frégate trois mâts qui permit , en 1780, à La Fayette de traverser l'Atlantique pour rejoindre l'Amérique.



Nous prenons le pont transbordeur qui nous permet de traverser la Charente et nous dépose à Soubise. De là, nous poursuivons jusqu'à Port de Barques d'où nous avons une vue imprenable sur l'île Madame, l'île d'Aix et Fouras.




Le pont transbordeur


Fouras et la Pointe de la Fumée



Au loin, l'île d'Aix


L'île Madame et la Passe aux Boeufs à marée basse

Nous continuons au milieu au milieu des marais vers Moëze et, tout a coup, au sortir d'un virage, se dresse juste devant nous la place forte de Brouage. On se demande comment et pourquoi ce village fortifié en plein marais !! Un idée de Louis XIV !



A l'entrée de Brouage







Vue depuis les remparts

Nous arrivons à Marennes, bien connu pour ses huîtres et prenons le direction de La Cayenne, le domaine des ostréiculteurs. De chaque côté, des cabanes de dégusation et des petits restaurants. La Seudre, avant de se jeter dans l'océan déverse ses eaux dans le parcs à huître. Nous prenons le passeur qui nous dépose sur la rive opposée, La Tremblade. Même paysage, tout le long de la route, des cabanes à dégustation et restaurants. Nous nous arrêtons quelques km plus loin à Les Mathes, commune de La Palmyre. Ce sera notre destination finale pour ce soir.




Canal de la Seudre au fond le clocher de Marennes

Le tour de la France auurait été plus compliqué avec ce vélo !!

Le pont reliant l'île d'Oléron au continent






Vendredi 23 : Nous prenons la piste cyclable qui plonge dans la forêt de la Coubre, arrivons face au phare et descendons jusqu'au pied de la dune. Sur le retour, nous avons une belle vue sur la Bonne Anse.


La pointe de la Coubre

Le phare

La Bonne Anse



Plus loin St Palais sur Mer et Royan. Nous arrivons juste à temps pour prendre le bac. Bon timing !! A la descente du bac changement radical de de paysage ! Piste cyclable dans la forêt, vue très limitée, longues lignes droite à perte de vue. Nous avons le temps de méditer sur les jours passés, sur les magnifiques paysages traversés. Pratiquement 50 km passés entre les pins et les chênes, sur une route faussement plate et du vent de face !! Nous arrivons à Lacanau avec le sentiment de n'avoir rien vu de l'après-midi. Notre camping se trouve à quelques centaines de mètres du lac, ce soir se sera plus sympa !!

Quelques photos avant le bac :











Le bac :







Après le bac :



Soulac sur Mer

L'Amélie sur Mer





Enfin le lac

Samedi 24 : Nous prenons la piste cyclable qui au départ longe le lac puis s'enfonce dans la fôrêt pour rejoindre la côte. L'océan est bien caché derrière la dune. Le paysage est plus agréable qu'hier, la forêt est plus sympa et la piste un peu moins monotonne, moins de lignes droite et un peu plus vallonnée.







En cours de route, nous retrouvons Jérémy, un jeune de Reims qui est parti de Dieppe et après une escale en Breteagne, longe la côte jusqu'à Bayonne. Il n'a que deux sacoches sur l'arrière du vélo par contre, il porte un gros sac à dos. Ce ne doit pas être très confortable ! Nous faisons route ensemble jusqu'à Arcachon. Arrivés à Lège, nous nous dirigeons vers l'embarcadère. Le coin est agréable, vue sur les parcs à huîtres et au fond, la dune du Pyla. Le ciel est bleu mais ça ne va pas durer. Le temps d'embarquer et le crachin arrive. Nous débarquons à Arcachon sous la grisaille et la pluis fine. Heureusement, dans l'après-midi le temps s'améliore, ça nous permet de profiter de la ville.


Lège

Au fond la dune du Pyla

Le port de plaisance à Arcachon



Pas content, demain il reprend le boulot !!!

L'hôtel de ville

Dimanche 25 : Il fait beau mais un peu frais. J'accompagne François à la gare, pour lui c'est terminé, le travail le réclame ! ça va, Rossinante est moins triste qu'à Strasbourg, elle sait que l'écurie est proche. Je longe la côte et passe dans les rues d'Arcachon, découvre les belles demeures arcachonnaises. Au Pyla, je prends la route de la corniche pour avoir un beau point de vue sur l'océan et au fond, la pointe du bassin. Au loin les vagues se forment, surprises par cette étendue d'eau qui veut les happer, les emprisonner.








Je reprends la route et, entre les pins, j'aperçois le début de la dune du Pyla. Je fais une halte quelques km plus loin et la gravis. C'est beau ! Simple comme un immense tas de sable dominant la fotêt de pins et défiant l'océan.







La piste cyclable se faufille entre les dunes, par endroit, un panneau annonce une pente à 10% ! Moi qui croyait que les Landes n'étaient qu'une étendue plate ! J'arrive à l'étang de Cazaux et Sanguinet et passe le pont sur le grand canal pour rejoindre Biscarrosse. La crachin revient, l'après-midi restera humide et chargée.






Je passe un charmant petit port avant St Eulalie puis, à une quinzaine de km avant Mimizan, le crachin devient pluie, le vent redouble, je vais écourter l'étape. J'arrive à Mimizan par la promenade fleurie, sous la pluie c'est joli qu'est-ce que ce doit être par beau temps !!  Le mauvais temps ne me permet pas de flaner au bord du lac, vite je trouve un hôtel. L'hôtelier me donne une chambre quatre personnes au prix d'une simple "je pense que vous aurez besoin de place pour faire sécher vos affaires". Vraiment sympa ! C'est un sportif, vélo, aviron et natation.

Lundi 26 : Ce matin, à six heures, il pleut mais bien plus embêtant, je suis malade, diarrhée et vomissements. Certainement quelque chose que j'ai mangé hier soir. Que faire ? Aucune envie de rester à Mimizan. Je prends mon  temps et à neuf heures, je m'en vais. Je décommande le petit déjeuner, je suis imcapable de manger quoique ce soit. Je prends la route avec l'idée de m'arrêter chez Lolotte où je pourrais me reposer. Pour cela, 50 km à faire. Heureusement, il ne pleut pas et le soleil brille timidement. Je prends la piste cyclable et pédale dans la forêt. La moindre petite montée me demande une énergie que je n'ai pas. Je gère et reste concentrée sur l'objectif de la journée, arriver à Léon. J'essaie de me restaurer, quelques fruits secs mais un  peu plus loin, je vomis tout. J'ai des douleurs abdominales, je baille et une terrible envie de m'arrêter. Mais pourquoi faire au milieu de tous ces pins ? Doucement mais sûrement, je m'approche de Léon. J'appelle Lolotte, elle est là et m'attends. J'arrive chez elle, j'en ai les larmes aux yeux !! Smecta et imodium, une bonne sieste, je récupère un peu. Ce  soir je mange une assiette de pates avec de la confiture, je ne vomis plus, j'espère que demain je pourrais prendre la route !!

Mardi 27 : Ce matin il fait beau et j'ai passé une bonne nuit. Recette à retenir, pates à la confiture de fraise !! Je prends la route. Aujourd'hui étape courte, je suis attendue à Bayonne, ça va me permettre de récupérer un peu plus et de prendre mon temps. Je prends la départementale, la route est agréable, je traverse les petits villages de Moliets, Messanges, Vieux-Boucau et Seignosse. C'est agréable, vivant, ça change des pistes cyclables dans la forêt landaise car rien ne ressemble plus à un pin qu'un autre pin !!J'arrive à Hossegor par la côte sauvage. En cette fin de matinée, il y a peu de monde sur la plage, les vagues viennent mourir sur la plage désespérées de n'avoir aucun baigneur à malmener.




L'entrée du port à Hossegor

Plus loin le port et il suffit de passer le pont pour se retrouver à Capbreton. L'estacade, l'entrée du port, la plage, ce sont des paysages familiers, l'Atlantique de chez nous, des vacances d'été.








Je reprends la piste cyclable, elle s'enfonce dans la forêt et longe un cours d'eau. Tarnos, la plage Métro, pause photo pour Rossinante et casse-croûte pour moi. Voilà le port de Boucau, l'Adour, Bayonne ! Bayonne citée Basque, du pur et du dur, du Bleu et Blanc, pourtant je suis surprise de voir sur les panneaux indicateurs les inscriptions en français, basque et occitan ! Je rejoins Monique, Marie et Evan avec qui je passe une excellente soirée.






Le port de Boucau

L'Adour

L'hôtel de ville

Dans  le petit Bayonne au bord de la Nive



Mercredi 28 : Côté terre c'est clair, côté océan c'est un peu plus chargé. Je traverse l'Adour pour le longer et arriver à Anglet. C'est couvert et de temps à autre, quelques gouttes de pluies. Biarritz, l'hotel du Palais. Avant de réserver une chambre pour cette nuit, j'appelle Mendi. Elle est chez elle, à Urrugne et m'offre l'hospitalité. Trop sympa  ! L'hôtel du Palais se passera de moi. La plage, le port des pêcheurs, le rocher de la Vierge, la plage des basques autant d'endroits superbes, de cartes postales animées sous mes yeux. Il manque juste un peu de soleil et de ciel bleu pour que ce soit parfait.


Le Cap St Martin et son phare






Le port des pêcheurs

Depuis le rocher de la Vierge





Bidart, Guétharry, je traverse ces petits villages basques en bordure d'océan avec leur fronton, leurs demeures traditionnelles, il n'y a pas de doute, à moins d'être amnésique, on sait desuite dans quel coin de la France on se trouve !! Je m'approche de St Jean de Luz, sur la route ça bouchonne. Rossinante est toute guillerette, nous doublons les voitures qui avancent au pas. Une belle revanche !! Soudain, je ressens un petit coup de cafard. Je réalise que j'arrive au bout de mon périple. Dans quelques jours ce sera terminé. L'émotion me gagne, je ne peux retenir quelques larmes. Je me pose un petit moment, rien ne presse. Je me rends compte que tout est allé très vite, que ces deux mois et demi sont passés trop vite !! Les images se bousculent dans ma tête, il y en a tellement !! Vite, reprendre la route, j'ai encore des choses à voir !
La baie de St Jean, Socoa, le fort, il a plu, il y a encore quelques gouttes mais le ciel semble s'éclaicir.


La pointe St Barbe



La maison de l'Infante

Le port

Au  fond de la baie, Socoa et le fort

Je prends la route de la corniche, en bas, l'océan semble paisible, comme maitrisé par ces falaises agressives, ces rochers semblant monter la garde. Descente sur Hendaye, je profite de la longue avenue qui borde la plage. Pour rien au monde je n'aurais voulu manquer ce moment. Les Pyrénées sont Atlantiques mais ici, l'Océan est Pyrénéen ! Je savoure longuement ces moments passés en bord de plage puis reprends la route de la corniche.








La plage d'Hendaye et les Deux Jumeaux

Fontarabie


Je passe au port de Socoa puis arrive à Urrugne. Je retrouve Mendi et ce soir, avec Martin et Miren, nous passons un superbe soirée !!








Ces trois étapes amitiés m'ont permis de revenir doucement sur le chemin du retour. De récupérer après la gastro et de finir en forme les deux dernières journées. Merci à Lolotte, Alix et Nils qui m'ont soigné à Léon, à Monique, Marie et Evan qui m'ont accueilli à Bayonne et enfin à Mendi, Martin et Miren à Urrugne.

Jeudi 29  : Il fait beau et bon. Je prends la route pour St Pée sur Nivelle et m'éloigne définitivement de l'océan. Dernier passage devant le port de St Jean avec en arrière plan, la maison de l'Infante, impossante ! A la sortie de St Jean, la Rhune domine les collines basques tout en plongeant vers les côtes océanes.



Après quelques km, je traverse St Pée , quelques montées et descentes et me voilà à Espelette. Le piment y est roi et décore des façades de maisons. Ensuite Cambo, Hasparren, j'aurai ainsi traversé la province du Labourd et j'entre dans celle de la Basse Navarre. Comme chez sa voisine, collines verdoyantes, maisons blanches aux menuiseries principalement vertes ou rouges.

Rond-point à l'entrée de St Pée, village où la chistéra a été inventée !!




Je fais une petite pause au retaurant à Bardos, après discussion avec le patron et deux clientes, l'une d'entre elle se mettra à chanter "ma grand-mère fait du vélo.." de bonnes vivantes ces basquaises !! Bidache et son château puis doucement, je quitte le Pays Basque.



La Bastide Clairence





Bardos

Le château de Bidache

A 14h21, le  "Bearn des gaves " ! ça y est, je suis dans mes terres, le 64 depuis deux jours mais à l'instant, dans le Béarn ! On ne va plus me dire "Vous avec cet accent, vous venez du Sud" et me faire répéter deux fois mes propos !! Eh lorsque je disais venir du 64 on me répondait " ah, le Pays Basque !" "Eh non, le Béarn ! " Avec ses plaines, son piémont, ses Pyrénées, son gave et son béret !! Eh oui, le béret est béarnais !! Il n'y a que pour les parisiens ou les bordelais qu'il est basque !! Avec ses villes et villages bien trempés du sceau béarnais à l'image de Sauveterre de Béarn, juchée sur son promontoire au-dessus du gave d'Oloron. Le pont des Légendes, l'île de la Glère, ses anciennes bâtisses.




Le pont des Légendes et l'île de la Glère entre les deux bras de gave

Le porche de l'église

L'hôtel de ville



Je file à Laas qui sera l'avant dernière étape de mon périple. Je ne pouvais pas mieux tomber. Magnifique petit village avec son chateau et son parc, original avec son square Brigitte Bardot, le centre du monde sur la D27.










Vendredi 30 : Dernier jour, le moral est au beau fixe. Il fait beau, je prends mon petit déjeuner en terrasse. J'ai tout mon temps, à moi d'apprécier la dernière journée. Je prends quelques photos des originalités de ce petit village niché au milieu des champs de maïs !




La carte du ciel vue de Laas

Une réplique à grande échelle de la montre de berger


La météo de Laas sur la place du village

La fontaine

L'église, banale finalement après tout le reste

J'arrive à Navarrenx, entre dans les remparts puis reprends la route direction Mourenx. Première difficulté, la côte d'Ogenne-Camptort qui me donne une belle suée !! Vielleségure  et descente sur Mourenx. Je ne m'y attarde pas et continue  pensant trouver un café à Pardies. Rien ! J'appelle François et décidons de nous retrouver à Jurançon. Bizarre, il est censé être au travail et j'entends un chien aboyer. Lorsque je lui pose la question, il m'invente une visite officielle donc aujourd'hui des préparatifs avec un maître chien. Il a de l'imagination cet homme !! Je reprends la route en évitant la départementale et plus loin, je prends la voie verte qui longe le gave. Il est paisible, rien a voir avec les eaux déchainées d'il y a deux mois, les berges en portent encore les traces. Je reprends la route au niveau de Laroin. Tout à coup, j'aperçois François et Pélégrino qui avec panache nous rejoignent sur les terres d'Henri. Bonheur ! C'est super !


Une vieille bâtisse à Navarrenx



  

Nous arrivons sur la Place Royale et nous installons pour manger une salade. Une dame m'interpelle, "c'est vous qui portez toutes les sacoches ?" "Eh oui, c'est ça ou rester à la maison !" Blague à part, je lui explique le pourquoi du comment et pendant ce temps là, je vois François occupé avec son téléphone. Etonnant ! Pause agréable sur la Place Royale, les pigeons viennent picorer les restes sur les tables abandonnées au grand dam des voisins ! Une calèche et son attelage passent sur le gravier de la place soulevant un nuage de poussière. Petite visite à l'office du tourisme afin de faire apposer le dernier tampon sur mon carnet de route.


Le château de Pau






Le parc Beaumont



Nous pouvons entamer les derniers km ! A la sortie de Idron, un cycliste vient à notre rencontre, Jean-Noël ! Il m'avait dit qu'il avait des choses à faire et qu'il passerait ce soir ! Quel cachottier !! Très contente de finir avec Jean-Noël et François !! A Ousse, le feu est rouge, on s'arrête. Je repars et aperçois des gens sous l'arbre près de l'église. Je continue. "Eh, Nono !" Je fais demi tour. C'est pas vrai, Francis, Dédé, René, Marie, Anne-Marie, ils sont venus m'accueillir  et vont m'escorter en vélo jusqu'à la maison. ça me fait trop plaisir !! Je comprends mieux pourquoi François était au téléphone tout à l'heure et Jean-Noël aussi tout en pédalant ! J'imagine que les surprises ne sont pas finies !!




Ca y est, j'aperçois la maison ! La voiture de Lulu, elle est là ! Je me rapproche du portail d'entrée, Mamie !! Hélène, Jean-Claude, Nicolas, mes neveux et nièces, Josie et Chloé avec un énorme bouquet de fleurs ! C'est trop, je ne peux retenir mes larmes, j'embrasse tout le monde. Trop d'émotion de voir toutes ces personnes qui me sont chères venues pour mon retour !! Mamie s'approche et m'offre un bouquet de fleurs, je vois bien qu'elle est contente que sa fille soit de retour !! Ce soir ce sera appéro et grillades avec en plus Camille, Françoise, Paule, Sophinette et Nathou, super soirée !!

Merci à Jean-Noël et François qui ont tout organisé, je ne leur ai pas facilité la tâche à modifier mon jour de retour ! Merci à tous, famille et amis d'avoir pris de votre temps pour venir m'accueillir !!